Atelier de Pignatas Festejos de colores

Allez, viens t'amuser, couper, coller, peindre, décorer invite tes copains à se défouler sur un personnage de ton choix, à la fin sois-en sûr, une pluie de bombons va t'émerveiller.





un petit peu d'histoire...

La pignatta nous vient d'une tradition asiatique ancestrale. Il s'agit d'un rituel de fertilisation à chaque nouvelle année chinoise, qui coïncide avec le début du printemps. La pignatta consistait alors en un récipient aux formes de vaches ou boeuf, décoré de papiers de couleurs et plein de semences qui devait être cassé avec un bâton multicolore, ainsi les semences se répandaient dans le sol. Puis le reste était brûlé et les cendres partagées entre voisins pour s'assurer de la bonne fortune pour le reste de l'année. Marco polo serait passé par là à son époque, et aurait amené l'idée en Europe, plus précisément en Italie, où elle aurait acquis son nom, pignatta, c'est-à-dire, récipient fragile. Elles étaient conçues en terre et étaient utilisées lors du carême.

Cette tradition n'a pas pris en Italie médiévale, ni en Espagne par la suite, mais au-travers de la colonisation s'est finalement implantée en Amérique centrale.
Les conquistadors espagnols ne manquèrent d’ailleurs pas de donner un sens religieux à cette tradition pour accélérer la conversion des Aztèques à la chrétienté. Ainsi, ils donnèrent aux pignatas la forme d’une sphère à sept cônes, symbolisant les sept péchés capitaux (gourmandise, luxe, paresse, colère, jalousie, fierté, avarice). Les gens avaient les yeux bandés pour ne pas sombrer dans le péché d’une part et pour être vertueux d’autre part. En effet, cela symbolisait la foi. Le bâton signifiait la volonté qui servait à détruire les maléfices de la tentation pour en retirer la récompense. Avant de commencer à frapper la pignata, les gens devaient la faire tourner 33 fois, symbolisant les 33 années de la vie du Christ.
Au cours des années le rituel s'est popularisé dans toute l'Amérique latine, la forme a changé, la farce est devenue jouets et bonbons; très peu connaissent son utilisation et signification dans l'antiquité. Aujourd'hui elle est devenue indispensable lors de toute célébration, principalement les anniversaires d'enfants. C'est à partir de là qu'elle a pris son essor mondial.

Depuis plusieurs années, cette tradition festive et conviviale, réunissant toutes les générations autour d'un événement est arrivée en suisse. Il n'est plus rare de voir dans un parc une bande d'enfants les yeux bandés entrain de taper avec un bâton dans un drôle de personnage pour le casser, et en faire jaillir les bombons.

Modalités de travail :

Atelier pour enfants :
de 4 à 9 ans. (Max. 8 enfants)
Ateliers pour ados :
dès 10 ans.( Max 10 ados)
Atelier pour adultes :
(Max. 12 pers)
Atelier pour parents-enfants :
(Max. 7 parents-enfants)

le matériel utilisé :
- ballons de différentes formes
-cartons (récupéré)
-col pour papier mâché
-papier journal (récupéré)
-fils
-ciseaux

Pour la décoration :
-gouache, acrylique
-pinceaux
-cartes de couleurs
-papier de soie

Le temps de construction dépendra de la difficulté de la pignata et l'âge du participant.
Le temps de l'atelier estime est de 1h 40 pour les enfants, 2 hs pour les ados y adultes,2hs pour les parents-enfants.


Carina Alejandra Cardone
076 76 76 888
www.festejosdecolores.blogspot.com



Titiriteritos Atelier de construction de marionnettes au main et scénographie

    Les marionnettes sont des objets très sympathiques et important dans la vie de n'importe quel être humain, surtout des enfants, puisque on peut exprimer à travers ceux-ci des idées, des sentiments, ainsi que faire des représentations de la vie quotidienne. C'est un milieu d'expression et de création.

   L'enfant, depuis tout petit réussit à prêter une attention fascinante aux divers personnages qu'on leur présente, puisqu'ils voyagent avec ceux-ci en passant par des histoires, en connaissant des lieux, des époques et de nouveaux personnages.

   Les formes lesquelles on leur donne aux marionnettes consistent d'humains et animaux, en ce que, après eux avoir manipulé les mains, ils touchent une vie et avec notre voix ils paraissaient qu'ils parlaient.

 En ce qui concerne l'enseignement du langage, cette activité théâtrale permet à l'enfant de parler, d'améliorer son langage et d'enrichir son vocabulaire. De ce fait, son importance résidera au processus que chaque enfant jouera après avoir réalisé ses propres marionnettes, après les avoir manipulés en essayant différents mouvements, interagir avec les marionnettes de ses compagnons, improviser des dialogues, penser à un scénario, mettre en scène des contes.

   Ils sont utilisés dans la présentation d'activités et la mis en scène de contes ou d'histoires qui aident à renforcer les valeurs et à respecter les normes, permettent que les enfants représentent des rôles, que l'enfant soit le protagoniste, en s'imaginant ses propres personnages, en fabriquant ses poupées, en créant ses dialogues, en manipulant ses marionnettes, en improvisant ses arguments. Sa manipulation aide les enfants à développer sa motricité fine grâce à ses mains. 

   Ils sont aussi utilisé pour libérer des peurs, des tensions, des anxiétés et autres désagrément. 

   La personnalité de la marionnette acquiert les caractéristiques de l'interprète - enfant, qui communique avec les autres marionnettes presque sans se rendre compte. Ils peuvent être créés par divers types de matériels, aussi par un matériel recyclable. L'important est le message qu'ils transmettent, et la forme de comment arriver aux enfants, interagir avec ceux-ci, de cette façon ils apprennent en jouant.

 Importance pédagogique

- ils contribuent au développement verbal (une diction, un vocabulaire, une syntaxe)
- ils enrichissent le langage et la pratique des bons habitudes.
- ils améliorent l'expression, en ce qui concerne la résolution de conflits et de nécessités.
- ils stimulent la participation des enfants timides.
- ils développent la créativité et l'estime que l'enfant sent par les choses pleines de couleur et d'imagination, ainsi que par la musique.
- ils permettent aux enfants de se représenter des rôles.
- ils sont utiles pour appliquer et pour justifier les normes de discipline et d'organisation de la pépinière.
- parfois on emploie comme mesure thérapeutique pour libérer des tensions, des anxiétés, des peurs et d'autres dérangements.
- Ils servent à développer la motricité fine.


Les marionnettes permettent à l'enfant de :

- développer sa créativité ou imagination.
- déclarer sa personnalité.
- communiquer des sentiments.
- établir un dialogue.
- décharger des tensions, ou des émotions.


        l'atelier est pensée dans 3 étapes 

1-construction d'un personnage avec tissus et(ou) papier mâché

   Il n'y a pas de limites pour l'imagination dans la confection de la marionnette. N'importe quelle chose peut servir, des boites de n'importe quel matériel, des rouleaux de papier toilette, du carton, des bouteilles en pet, des boites de conserves. On peut aussi utiliser, des bas, des collants , des sacs de matériels différents, des tissus, des fils...
   Une poupée en tissu  : c'est l'une des méthodes les plus économiques et rapide pour le réaliser. On peut utiliser des restes ou des déchets en tissu, des bas en nylon ou en tulle.
   On peut remplir avec laine, ouate, papier, éponge, coton, etc..
Les détails du nez, des yeux, des oreilles, de la bouche, sont confectionnés par des rubans, des paillettes, des boutons ou ce qui est désiré.
   Une marionnette argile- bandes de papier : le modèle original est modelé dans une argile. On le couvre des capes de papier-colle.
  Des petites bêtes : les têtes sont confectionnées avec pâte à papier ou avec du cuir. Aussi le corps est réalisé dans en cuir ou un tissu; en lui collant des morceaux de papier, de plumes, etc..
   Les becs(pointes) ou les cornes : ils sont faits par feutre ou un carton durci avec colle.
   Les yeux : ils restent très bien avec boutons, des rubans, des paillettes ou des épingles de tête de couleur.
   En ce qui concerne les couleurs il est nécessaire que les enfants jouent avec la couleur. L'usage lui même est une découverte personnelle, qui se rend graduellement. Les enfants établissent ses premières relations de couleur-objet sur la base de la signification émotionnelle que les objets respectifs ont pour ceux-ci.

2 - construit une histoire de collective avec tous les personnages.

   L'expression est toujours action, un faire, un construire. Et l'un des moyens les plus idéal pour l'exercer et pour développer la créativité est le jeu. Ici c'est où j'ai pu déceler l'importance du jeu dramatique et du jeu théâtral. 
   Appliquer des jeux théâtraux n'est pas de se ranger les acteurs, mais d'utiliser le théâtre comme un véhicule de croissance de groupe et, selon le contexte, aussi comme recours didactique. 
   À l'intérieur de ces jeux théâtraux c'est où l'improvisation est incluse avec marionnettes. Cette activité théâtrale permet à l'enfant de parler, d'améliorer son langage et d'enrichir son vocabulaire.
   À son tour, chaque enfant qui participe à l'improvisation écoute attentivement les autres personnages et apprend à réagir devant les propositions de l'autre. 
   En jouant avec ces identités prêtées ils(elles) apprennent à s'exprimer oralement et, à son tour, à écouter ses compagnons.

  

3-Fabrication d'un petite théâtre de marionnettes et de mise en scène.

   Une construction de groupe du petit théâtre où la représentation sera réalisée. On peut utiliser un vieux meuble ou le confectionner dans un carton pressé ou un bois. 
   Il peut se farder ou être trempé, faire le Collage sur une serpillière ou des tissus de couleurs. 
   Il est aussi possible de le réaliser dans une caisse de grand carton, dans lequel se coupera au centre une grande fenêtre qui sera la scène.

Modalités de travail :

Atelier pour enfants :
de 4 à 9 ans. (Max. 8 enfants)
Ateliers pour ados :
dès 10 ans.( Max 10 ados)
Atelier pour adultes :
(Max. 12 pers)
Atelier pour parents-enfants :
(Max. 7 parents-enfants)

Le temps de construction dépendra de la difficulté de la marionnette et l'âge du participant.
Le temps de l'atelier estime est de 1h 40 pour les enfants, 2 hs pour les ados y adultes,
2hs pour les parents-enfants.


Carina Alejandra Cardone
076 76 76 888

Carinit_carinit@hotmail.com.

Projet d'atelier ludique et créatif (francais)

Projet d'atelier ludique et créatif en espagnol
                                      
                                                                     Les enfants veulent seulement se divertir
                                                                     et les adultes aussi...



Durant les premiers mois, depuis mon arrivée à Genève, j'allais chercher toutes les semaines une fille de 7 ans à la sortie de l'école pour l'aider à faire ses devoirs. Nous le faisons sous forme de tandem, un échange oral de la langue.



Je faisais les devoirs de mon cours de français, tandis qu'elle faisait les siens. Je trouvais cela amusant. Par ses parents, je savais qu'elle n'avait pas trop envie de les faites travaux a domicile, alors je me suis mise à parler avec elle pour lui faire voir l'importance des devoirs. Nous sommes allées acheter une glace et nous nous sommes assises sur l'herbe au le soleil dans un parc pour parler.



Je lui ai dit que je devais faire mes devoirs pour le soir-même, que c'étaient les horaires de mes cours. Elle m’a demande :



Combien de professeurs as-tu ?

2, je lui ai répondu.

Et lequel est le plus autoritaire ?

Aucun, lui dis-je, ils sont gentils. Nous les adultes, nous allons à l'école parce que nous voulons apprendre.



Elle a continué :



Moi, je suis fatiguée, j'ai trop d'obligations, j'ai beaucoup de jours d'école. Regarde, elle me montre ses mains, lundi, mardi, jeudi, vendredi, et, en plus, je dois faire des devoirs à la maison. A l'école où j'allais avant, on me faisait dessiner, on racontait des histoires, on chantait, c'était plus marrant. On va à la balançoire ?!



Ce jour-là, je me suis rendue compte que pour Zahra notre tandem était moins amusant que pour moi et que, bien que je ne sois plus une enfant, j'aimais aussi jouer et dessiner.



Et je me suis mise à chercher d'autres moyens pour pouvoir échanger les mots d'une langue et de l'autre.



Et pourquoi pas dessiner, peindre, chanter et jouer ?



Alors je me suis mise à réfléchir et à enquêter pour trouver des stratégies amusantes, agréables, ludiques et créatives qui rendent plus attrayantes les activités éducatives.









Cadre théorique



Le jeu...



Bien que, dans l'éducation pré-scolaire, la qualité psychologique et pédagogique du jeu soit reconnue, dès l'école primaire, il est considéré comme une perte de temps et même comme un élément de distraction des autres processus d'apprentissage. Naît alors chez l'enfant cette dichotomie dans la manière de percevoir le travail scolaire.



Mélanie Klein, mentionne que, quand on demande aux enfants pré-scolaires « qu'est-ce que t'as fait à l'école aujourd'hui ? », ils répondent spontanément « joué », ce qui démontre que les enfants en jeune âge ont l'image du jeu en tant qu'expérience quotidienne. Cependant, la situation change quand les enfants entrent à l'école primaire. En troisième année, les enfants différencient la nature volontaire du jeu de l'obligation du travail. En cinquième, ils distinguent

l'ennui du travail avec le plaisir du jeu. Ainsi, à la même question : « qu'est-ce qui te plaît le plus à l'école ? », les enfants scolaires répondent fréquemment : « la récré ».



Sigmung Freud affirme : « Tout enfant qui joue se conduit comme un poète... , il crée son propre monde dans lequel il situe les choses du monde qui l'entoure, dans un monde nouveau, gratifiant pour lui ; il dédie beaucoup de temps et de grands affects à son jeu.



Le poète se débrouille de la même manière que l'enfant: il crée un monde fantastique, il se sent affectivement très attaché à lui, mais sans le distinguer résolument de la réalité. L’antithèse du jeu est la réalité. L'enfant distingue bien la réalité du monde de son jeu et projette les objets et les circonstances qu'il imagine sur des objets visibles du monde réel ; cette projection, c'est ce qui différencie le jeu enfantin de la fantaisie (fantasme) de l'adulte.

L'adulte sait qu'on attend de lui qu'il ne joue plus, qu'il prenne place dans le monde réel. Il renonce alors apparemment au plaisir que lui produisait le fait de jouer. Nous savons bien qu'il est difficile de renoncer à quelque chose qui nous fait plaisir...



En vérité, il ne renonce à rien du tout, il substitue, il transpose à la place de jouer, fantasme, tire des plans sur la comète. L'enfant joue seul ou avec d'autres enfants, il offre son jeu en spectacle à l'adulte.



Réhabiliter le jeu en tant qu'activité existentielle de l'être humain et le convertir en une meilleure stratégie didactique, voilà le sujet de mes recherches. J'essaie de proposer une approche nouvelle et à la fois synthétique, quant à la situation d'enseignement-apprentissage, dans laquelle la relation entre l'éducateur et l'éduqué permet une interaction dans un climat ludique.



La méthodologie ludico-créative a été diffusée dès les années 80 par le Dr. Raymundo Dinello. L'objectif primordial est le développement complet de la personne à travers le jeu et la créativité, ce qui contribue à la formation d'êtres humains autonomes, créateurs et heureux. Le jeu, ce simple mot, représente un univers d'expériences et de découvertes, de relations et de sentiments. Son importance est incalculable. Pour qui le pratique, la vie devient plus plaisante ; ceux qui le méprisent se déshumanisent ; pour ceux qui le connaissent, mais voient leur droit à jouer limité, l'existence est douloureuse.



L'activité ludique ou le jeu est un important moyen d'expression des pensées les plus profondes et des émotions de l'être humain, ce qui lui permet d'extérioriser les conflits intérieurs et minimiser les effets d'expériences négatives. Elle permet le développement complet de l'individu de manière équilibrée, tant sur les aspects physiques, émotionnels que sociaux et intellectuels, favorisant ainsi l'observation, la réflexion et l'esprit critique, enrichissant le vocabulaire, renforçant l'auto-estime et développant sa créativité.



On peut considérer le jeu comme un synonyme de récréation, qui offre à la personne l'opportunité de transformer la réalité de manière plus plaisante, produisant bonheur et bien-être.



Le jeu, tant individuel que collectif, représente un excellent outil thérapeutique, qui permet à l'être humain de manifester des sentiments accumulés de frustration, d'agression, d'insécurité, de tension, entre autres, à la place de les réprimer, contribuant ainsi au renforcement de sa personnalité.





L'art...



La relation art-jeu-pensée se manifeste avec une clarté évidente dans cette activité chez l'enfant. L'art, en tant qu'expression hautement créative des êtres humains, apporte des éléments fondamentaux dans la compréhension et le développement de la pensée créative.



L'art, chez l'enfant, est bien plus qu'un passe-temps, c'est une communication significative avec lui-même, c'est la sélection de toutes les choses de son environnement avec lesquelles il s'identifie, ainsi que l'organisation de toutes celles-ci en un tout, nouveau et sensé.

L'esthétique est définie par les auteurs comme un moyen d'organiser la pensée, les sentiments et les perceptions en une forme expressive qui sert à communiquer avec les autres. Ses pensées et ses sentiments.



Les critères esthétiques se basent sur l'individu, dans le type particulier d'activité artistique, dans la culture dans laquelle se réalise le travail créatif, et dans l'instinct ou le but qu'il y a derrière la forme. Il n'y a pas de règle fixe, ni patrons applicables à l'esthétique.



Dans les créations de l'enfant au sein de ce développement, son aptitude sensitive pour intégrer les expériences dans un tout cohérent est révélée, il se découvre au sein de l'organisation harmonieuse et de l'expression de pensées et sentiments réalisés au travers de traits, de textures et de couleurs.



L'esthétique est intimement liée à la personnalité, au schéma d'organisation qui utilise pour exprimer les expériences artistiques.





Le langage...



Il existe beaucoup de formes de langages : verbal, numérique, gestuel, musical, significatif, poétique, esthétique, plastique, etc. Les langages significatif, poétique et esthétique, sont englobés dans l'expression plastique.



L'étude du langage ne peut être réalisée qu'une fois qu'a été établie la capacité créative et qu'on évolue à un niveau strictement ludico-créatif dans le milieu interférentiel, de manière à ce que chacun réalise au fil de l'expérience quotidienne le caractère constellationel de la réalité, la vérité et la beauté. Ce qu'est le langage ne peut faire l'objet d'un apprentissage. Il s'agit d'un genre de réalité subtile dont la spécificité ne se révèle qu'à la lumière de l'expérience-même que nous avons avec elle. Quand cette expérience est véritablement créative, le langage n'est plus qu'un simple moyen de transmission. C'est ce qui arrive quand l'enfant crée en dessinant, peignant ou sculptant.



L'expression plastique, comme tout langage, suppose un processus créateur. Afin de réussir à représenter-communiquer de manière créative, au travers de l'image, des perceptions et des vécus, il est nécessaire de trouver un équilibre entre ce qui se vit et ce qui s'exprime, entre l'action et la langage, entre « le faire » et « le dire ». Il est nécessaire, de plus, de trouver une « manière de dire » , dans ce cas une manière plastique.



La personne, l'enfant, se confronte à une réalité externe ou interne qu'il doit apprendre à observer, à identifier, à classifier et à ordonner. Quand il la maîtrise, il peut la communiquer. Mais pour cela, il doit maîtriser un moyen d'expression.



Il peut s'agir de perceptions se référant à une réalité externe (objets qui l'entourent, environnement naturel, etc.) ou à une réalité interne (fantaisies, vécus émotionnels, esthétiques, psychologiques, etc.).



Dans le cas du langage plastique, connaître les divers matériels et les diverses techniques implique le fait de maîtriser le geste graphique, d'avoir une bonne coordination visu-motrice, de savoir reproduire des traits, des formes, des couleurs. Par là, je veux dire qu'en plus de posséder les conditions nécessaires pour pouvoir créer, l'enfant doit savoir ce qu'il veut raconter et comment il veut le raconter. Tout ce processus créatif aura pour résultat l’œuvre plastique, qu'on se considère artiste ou non.



D'un point de vue éducatif, ce qui, à n'en pas douter, m'intéresse le plus chez l'enfant, c'est son processus créatif communicatif, c'est-à-dire cette succession continue de décisions, qu'il ait été en dialogue ouvert avec ce qu'il a créé. C'est ce qui le consolide dans sa personnalité



Et n'est-ce pas là la base de toute éducation ?







La langue maternelle chez les enfants d'immigrés...



Le langage est bien plus qu'un moyen de communication. Il est un reflet singulier du monde des personnes qui le parlent, un véhicule d'expression culturelle et un réceptacle des valeurs

de ceux qui le maîtrisent, dans lequel se forge l'identité. Peut-être est-ce le plus humain des traits de l'homme. Comment nous sommes est étroitement lié à(aux) la langue(s) que nous parlons.



Le langage est essentiel pour le progrès continu et le bien-être de n'importe quelle société et la survie d'une langue est fondamentale pour notre propre survie.



Les recherches appuient la thèse qu'une base solide de la langue maternelle est fondamentale pour le développement cognitif et aide à apprendre d'autres langues.



C'est dans leur langue maternelle que les individus expriment leurs premiers mots et leurs premières pensées. C'est pour cela que c'est avec elle qu'on parle généralement avec le plus de fluidité. Cognitivement, la langue maternelle constitue un outil fondamental que chaque enfant utilise pour comprendre le monde. Culturellement, elle est une expression fondamentale de l'histoire et de l'identité.



Pour les enfants qui parlent une langue minoritaire, l'apprentissage de leur propre langue maternelle dans leurs premières années d'étudiant n'est pas un luxe, mais un droit fondamental d'accès aux opportunités éducatives. De plus, leurs capacités pour apprendre une deuxième langue ou plus sont déterminées par la force des fondements linguistiques de leur langue maternelle. Par conséquent, l'apprentissage dans la langue maternelle est la meilleure manière de favoriser l'apprentissage de la langue nationale.









Méthodologie de travail



Cette proposition est basée sur la méthodologie ludico-créative qui se situe dans un concept d'apprentissage interactif, où l'enfant apprend au-travers du jeu et de la créativité. Elle prétend promouvoir la pensée créative, les processus de découverte, l'expérimentation et l'imagination.











Modalités de travail



L'idée est d'organiser des activités ludico-créatives en langue espagnole, de manière à ce qu'il y ait une double transmission :



-d'un côté, l'apprentissage de la langue espagnole.

-de l'autre, des espaces de jeu et d'ateliers créatifs, qui peuvent être plus amusants et salutaires qu'un cours de langue.



Je pense que mon travail peut apporter des connaissances et des techniques ludico-créatives variées, pour que les enfants puissent comprendre la langue espagnole d'une autre manière...



Leur apprendre à peindre, à faire des sculptures, les accompagner pour jouer, jouer avec eux, ce serait les accompagner à penser et de faire, les inciter à voir, à sentir, à imaginer...



Le moyen est l'art en tant qu'expression, l'apprentissage de la langue la finalité.





Les enfants veulent seulement s'amuser



ateliers pour enfants de 3 à 5 ans, sans écriture

jeux, bricolage, lecture de contes, musique pour petits





ateliers pour enfants de 6 à 8 ans, avec écriture

jeux, artisanat, musique, contes

initiation aux techniques de dessin, peinture et sculpture





ateliers pour enfants de 8 à 12 ans

jeux, artisanat, musique, contes

techniques de dessin, peinture et sculpture





ateliers pour adolescents

musique, dessin, peinture, sculpture, bricolage

peinture : huile, acrylique, théorie de la couleur





ateliers pour adultes

dessin, peinture, sculpture, bricolage

peinture : huile, acrylique, aquarelle, théorie de la couleur















Carina alejandra Cardone.



Traduction Mauro Recanatesi.

proyecto taller ludico-creativo espagnol


Proyecto lúdico-creativo en español
                                                     
                                                       Los niños solo quieren divertirse…
                                                        Y los grandes también…



Desde hace unos meses estoy en Ginebra, estudiando francés.

Semanalmente buscaba una niña bilingüe de 7 años de su escuela para ir a hacer las tareas, lo que se denomina tándem por estos lugares, que es el intercambio oral de la lengua.

yo hacía los deberes de mi curso francés, y ella hacía los suyos de lenguaje. Para mi era divertido…

Yo sabía por sus padres que ella no tenía muchas ganas de hacer sus deberes, entonces me propuse hablar con ella para hacerle ver lo importante de hacer las tareas…fuimos a comprar un helado y nos sentamos en el césped bajo el sol en un parque a charlar.

Le dije que tenía que hacer mis tareas para la noche, que era el horario de mi curso, ella me pregunta:

-“cuantos profesores tenes?”

2 le respondí.

-y cual es mas autoritario?

- ninguno. Le dije

-son buenos, los adultos vamos a la escuela porque queremos aprender.

Ella continuó: - yo estoy cansada tengo muchas obligaciones, tengo muchos días de clases, mirá… me muestra sus manos, lundi, mardi, jeudi, vendredi… y además tengo que hacer tareas después en mi casa, en la escuela que iba antes me hacían dibujar, contábamos cuentos, cantábamos, era mas divertido…vamos a la hamaca???



Ese día me di cuenta que a zara no le divertía como a mí nuestro tándem,

Que a mí también me gustaba jugar y dibujar,

Aunque ya no soy una niña…

Y me propuse buscar otro modo de poder intercambiar las palabras de una y otra lengua…

Y porqué no… dibujar, pintar, cantar y jugar…



Entonces me puse a reflexionar y a investigar sobre estrategias entretenidas, agradables, lúdicas y creativas que vuelvan más atractivas las actividades educativas…





Marco teórico

El Juego…

Mientras en la educación preescolar se reconoce el valor psicológico y pedagógico del juego, en la escuela elemental se le ha considerado como pérdida de tiempo e inclusive como elemento distractor de los demás procesos de aprendizaje. En los niños, se hace presente esta dicotomía en la manera como perciben el trabajo escolar.

Klein (1988) menciona que cuando se les pregunta a los niños preescolares "qué hiciste en la escuela hoy?", ellos espontáneamente mencionan "jugar", lo que evidencia que los niños pequeños tienen la imagen del juego como parte de su experiencia diaria.

Sin embargo, el panorama cambia cuando los niños entran a la escuela elemental. En el tercer grado, los niños contrastan la naturaleza voluntaria del juego con la obligatoriedad del trabajo. En quinto grado, contrastan el tedio del trabajo con el placer del juego.

Así mismo, a la pregunta: "qué es lo que más te gusta de la escuela?" los niños escolares frecuentemente responden "el recreo"



Freud afirma, “Todo niño que juega, se conduce como un poeta...”, se crea un mundo propio, en donde sitúa las cosas del mundo que lo rodea en un nuevo mundo, grato para él; dedica mucho tiempo y grandes afectos a su juego.

El poeta se desenvuelve igual que el niño, crea un mundo fantástico, se siente muy ligado a él afectivamente, pero sin diferenciarlo resueltamente de la realidad. La antítesis del juego es la realidad. El niño distingue bien la realidad del mundo de su juego, y apoya los objetos y circunstancias que imagina en objetos visibles del mundo real; este apoyo es lo que diferencia el jugar infantil y el fantasear del adulto.

El adulto sabe que de él se espera que ya no juegue, que forme parte del mundo real, entonces renuncia aparentemente al placer que le producía el jugar. Sabemos bien que es difícil renunciar a algo que causa placer...

En realidad no renuncia a nada, sustituye, subroga en lugar de jugar, fantasea, construye castillos en el aire.

El niño juega solo o con otros niños, ofrece su juego como espectáculo al adulto.



Rescatar el juego como actividad existencial del ser humano y convertirlo en la mejor estrategia didáctica es el objeto de mi investigación. Intento proponer un enfoque renovado y a la vez de síntesis, sobre la situación de enseñanza-aprendizaje, entendida como una actividad en la que el educador y el educando se relacionan para interactuar en un clima lúdico.







La metodología lúdico-creativa ha sido difundida desde la década de los 80 por el Dr.Raymundo Dinello. En ella lo primordiales el desarrollo integral de la persona mediante el juego y la creatividad, lo cual contribuirá a la formación de seres humanos autónomos, creadores y felices.

El juego, esta sencilla palabra representa un sin número de experiencias y descubrimientos, relaciones y sentimientos. Su valor es incalculable. Para quienes lo practican, la vida se hace más placentera; aquellos que lo menosprecian se deshumanizan; para quienes lo conocen y se les limita el derecho a jugar, la existencia resulta dolorosa.

La actividad lúdica o juego es un importante medio de expresión de los pensamientos más profundos y emociones del ser; lo que le permite exteriorizar conflictos internos de la persona y minimizar los efectos de experiencias negativas. Propicia el desarrollo integral del individuo equilibradamente, tanto en los aspectos físicos, emocionales, sociales e intelectuales, favoreciendo la observación, la reflexión y el espíritu crítico, enriqueciendo el vocabulario, fortaleciendo la autoestima y desarrollando su creatividad.

Se puede considerar el juego como sinónimo de recreación, que brinda a la persona la oportunidad de transformar la realidad en una forma placentera, produciendo en él alegría y bienestar.

El juego, desde el punto de vista individual o grupal, representa un excelente medio terapéutico, que permite al ser humano manifestar sentimientos acumulados de frustración, agresión, inseguridad, tensión, entre otros, en lugar de reprimirlos, contribuyendo así al fortalecimiento de su personalidad.





El Arte….

La relación arte-juego-pensamiento se manifiesta con notable claridad en esta actividad del niño.

El Arte, como expresión altamente creadora de los seres humanos, aporta elementos fundamentales en la comprensión y desarrollo del pensamiento creativo

El arte para el niño es algo más que un pasatiempo, es una comunicación significativa consigo mismo, es la selección de todas las cosas de su medio con las que se identifica y la organización de todas ellas en un todo nuevo y con sentido.

La estética es definida por los autores como el medio para organizar el pensamiento, los sentimientos y las percepciones en una forma de expresión que sirve para comunicar a otros, esos pensamientos y sentimientos.



Los criterios estéticos se basan en el individuo, en el tipo particular de actividades artísticas, en la cultura dentro de lo que se realiza el trabajo creador y en el instinto o propósito que hay detrás de la forma.

No existen reglas fijas, ni patrones aplicables a la estética.

En los productos de creación del niño en este desarrollo se revela la aptitud sensitiva para integrar experiencias en un todo cohesivo, el cual se descubre en la organización armónica y en la expresión de pensamientos y sentimientos realizados a través de líneas, texturas y colores.

La estética esta íntimamente ligada a la personalidad, al esquema de organización que se usa para expresar experiencias artísticas.



El Lenguaje…

Hay muchas formas de lenguaje: verbal, numérico, gestual, musical, significativo, poético, estético, plástico, etc., el lenguaje significativo, poético y estético, que engloba a la expresión plástica.

El estudio del lenguaje sólo puede realizarse una vez que se ha puesto en forma la capacidad creadora y se vive a nivel estrictamente lúdico-creador de ámbitos interferenciales de modo que se este uno haciendo cargo constantemente al hilo de la experiencia cotidiana del carácter constelacional de la realidad, la verdad y la belleza. Lo que es el lenguaje no puede ser objeto de aprendizaje. Se trata de un género de realidad sutil cuyo modo específico de ser sólo se revela a la luz misma de la experiencia que vamos teniendo de ella. Cuando esta experiencia es verdaderamente creadora, el lenguaje pasa a ser mero medio de trasmisión, esto es lo que ocurre cuando el niño crea, dibujando, pintando o esculpiendo.

La expresión plástica, como todo lenguaje, supone un proceso creador. Para poder llegar a representar-comunicar creativamente, a través de la imagen, las percepciones y vivencias, es necesario conseguir un equilibrio entre lo que se vive y lo que se expresa, entre acción y lenguaje, entre "hacer" y "decir". Y es necesario, además, encontrar una "forma de decir"; en este caso una forma plástica.

La persona, el niño, se enfrenta con una realidad externa o interna que tiene que aprender a observar, identificar, clasificar y ordenar. Cuando ya es dueño de ella, puede comunicarla. Pero para ello necesita dominar un medio de expresión.

Tales percepciones pueden referirse a una realidad externa (objetos que le rodean, entorno natural, etc.), o una realidad interna (fantasías, vivencias emocionales, estéticas, psicológicas, etc.)

En el caso del lenguaje plástico, conocer los distintos materiales, las diferentes técnicas; necesita dominar el gesto gráfico, tener una buena coordinación visomotora, saber reproducir líneas, formas, colores. Con esto quiero decir que además de poseer las condiciones necesarias para poder crear, tiene que saber que quiere contar, y como lo quiere contar. Todo este proceso creativo dará como resultado la obra plástica, se considere artista o no.

Indudablemente, desde el punto de vista educativo, lo que más me interesa del niño es su proceso creador comunicativo; es decir, ese suceder continuo de decisiones, que haya tenido un diálogo abierto con lo que ha estado creando. Esto es lo que le afianza en su personalidad. ¿Y no es acaso esto la base de partida de toda educación?.



La lengua materna en los hijos de inmigrantes…

Los idiomas son más que un medio de comunicación. Son un reflejo singular de la visión del mundo de las personas que lo hablan, un vehículo de expresión cultural y un depósito del sistema de valores de quienes lo dominan, en el que se enmarca su identidad. Tal vez es el más humano de los rasgos del hombre. Cómo somos está estrechamente relacionado con el o los idiomas que hablamos.

El lenguaje es esencial para el progreso continuo y el bienestar de cualquier sociedad y la supervivencia de una lengua es fundamental para nuestra propia supervivencia.

Las investigaciones respaldan la tesis de que una base sólida de la lengua materna es fundamental para el desarrollo cognitivo y ayuda a aprender otros idiomas.

Es en la lengua materna en la que los individuos expresan sus primeras palabras y pensamientos. Por lo tanto, es generalmente esta la que se habla con más fluidez. Cognitivamente, la lengua materna es una herramienta fundamental que cada niño utiliza para entender el mundo. Culturalmente, es una expresión fundamental de la historia y la identidad.

Para los niños que hablan cualquiera de las lenguas minoritarias, el aprendizaje en su propio idioma en sus primeros años como estudiante no es un lujo, sino un derecho fundamental de acceso a las oportunidades educativas. Además, su capacidad para aprender un segundo o más idiomas se determina por la fuerza de los fundamentos lingüísticos de su lengua materna. Por lo tanto, el aprendizaje en la lengua materna es la mejor manera de favorecer el aprendizaje de la lengua nacional.



Metodología de trabajo

Esta propuesta está basada en la metodología lúdico creativa que se ubica dentro de un concepto de aprendizaje interactivo, donde el niño aprende mediante el juego y la creatividad , pretende fomentar el pensamiento creativo, promover procesos de descubrimiento, la experimentación, la imaginación.





Modalidad de trabajo

La propuesta es organizar actividades lúdico-creativas en lengua española, de este modo hay una doble transmisión:

Por un lado, el aprendizaje de la lengua española,

por otro, espacios de juegos y de talleres creativos los cuales puede ser mas entretenidos y saludables que un curso de idiomas.

Creo que mi labor , implica brindarle conocimientos y variadas técnicas lúdico-creativas para que los niños puedan comprender la lengua española, de otro modo.. .

Enseñarles a pintar, enseñarles a hacer esculturas, acompañarlos a jugar, jugar con ellos, sería enseñarle a pensar y a hacer, aprender a mirar, a sentir y a imaginar...

Lo primordial es el arte como expresión, el aprendizaje de la lengua la finalidad.

















Los chicos solo quieren divertirse…



Talleres para niños de 3 a 5 años, sin escritura

Juegos, bricolage, lectura de cuentos, música para niños





Talleres para niños de 6 a 8 años, con escritura.

Juegos, artesanías, música, cuentos…

Iniciación a técnicas de dibujo pintura y escultura





Talleres para niños de 8 a 12 años,

Juegos, artesanías, música, cuentos…

Técnicas de dibujo pintura y escultura.







Talleres para adolescentes,

Música, Dibujo, Pintura, escultura, bricolage,

Pintura: óleo, acrílico, teoría del color.





Talleres para adultos,

Dibujo, Pintura, escultura, bricolage,

Pintura: óleo, acrílico, acuarelas, teoría del color









Carina Alejandra Cardone

evaluacion taller de vestuario y escenografia. crsm 2009

Evaluación Taller vestuario y escenografía 2009

Este taller comenzó en octubre del 2009 y se sostuvo hasta diciembre 2009. La producción del mismo fue pensada para articular con los talleres de obrajes y aguditos producciones, como así también para las fiestas de fin de año y los eventos culturales que se realicen en el Centro Cultural Gomecito.

Durante este periodo se realizo el vestuario y la escenografia para la obra: “La rebelión de las monjas, el triunfo de los artistas” que fue realizado por el taller de obraje y presentado en la fiesta de fin de año.

La primera escena estaba enmarcada en un convento, se construyó una cruz en madera, un cartel con el nombre del lugar y se dispusieron de los muebles del centro cultural para armar la escena; El vestuario consistió en hábitos para las monjas y una madre superiora y un jumper para la institutriz. Las monjas cansadas de ser atosigadas por la malvada madre superiora se revelaron y querían diversión, estaban aburridas y cansadas de tanto trabajo. Las monjitas fatigadas de tanto trabajo se quedan dormidas…. Y se cierra el telón.
En la segunda escena, que esta situada en una ciudad, se construyo un telón de fondo simulando la misma con grandes edificios , casas y vehículos, aparece un hada madrina, que convierte a las monjas en doncellas, ahí aparecen los señores ciudadanos, hombres de oficio y de arte que se encuentran buscando el mango por medio de los espectáculos callejeros. Entre ellos se encuentra un cantante de tango q pasa la gorra y un lustrabotas a cada uno de estos personajes se los caracterizo mediante el vestuario apropiado y los accesorios respectivos que fueron confeccionados, ideados por los participantes del taller.
En la ultima escena se produce un encuentro entre las monjas ahora doncellas y estos hombres donde aparece el amor, el arte y la felicidad….

Cabe destacar que en la producción de vestuario y escenografia, participo parte del elenco de la obra, así como también aquellos que estuvieron interesados en la producción de la misma, sin subirse a escena. Por tal motivo el taller propicia un lugar p aquellos que quieren participar de la obra, pero no actuar, así como también aloja a pacientes con habilidades en lo manual y a los que quieran aprender algunas técnicas nuevas.

En este taller se puede construir con diversos materiales y técnicas:

· Los vestuarios, confeccionados por medio de la costura pueden ser construidos en tela o papel. Propiciando así la construcción del cuerpo-vestido que llevaran en la puesta en escena.
· La utilería, construida en maderas, cartones, papeles con la técnica de cartapesta, muy fácil para los principiantes. Es importante la construcción de un objeto propio que se pueda ofrecer para la ficción propia o de los otros participantes de los diferentes espacios culturales.
· Los telones, en los que se pueden hacer collage de telas y de papel .Estos funcionan como marco y limite de cada escena diferenciándolas por sus características ornamentales.


Propuesta 2010

La propuesta para este año consiste en armar vestuario, utilería y escenografia, para asistir a las producciones/eventos del centro cultural. Armar un stock de objetos, accesorios y disfraces, que sirvan de apoyatura o disparador para los espacios en q se ponga en juego lo lúdico lo escénico, y la organización de eventos culturales.
Contemplando la particularidad de la población q concurre a este taller pensamos en la importancia de la marca propia y como esto intervendría en la circulación del producto y cual seria el intercambio.
En función de esto pensamos que los participantes figuren en una cartelera como el staff de vestuaristas, utileros y escenografos, del Espacio Multicultural Gomecito y que cada participante pueda imprimirle su marca a los objetos que se realizan.

presentacion taller de Vestuario y Escenografia.crsm 2009

TALLER de vestuario y escenografias.

Desde hace varios años se vienen organizando diferentes eventos , producto de las muestras de los talleres del dispositivo cultural :“fiestas de fin de año”, “varietés”, y el ultimo desde el taller de musicoterapia que devino una comedia musical “El balcón de Julieta”.
Para estos eventos se requirió de vestuario, utilería y escenografía así como también de la ambientación de dichos eventos festivos . Hasta el momento estas actividades se realizaron en los talleres de emprendimientos artesanales y en los de expresión . Si bien consideramos valiosa la articulación entre los distintos talleres, evaluamos que en el marco de estas actividades especiales se ve interrumpida la dinámica de producción especifica (por ej producciones individuales que se ven postergadas) presentándose esto como una dificultad en la continuidad del proceso de algunos de los usuarios, desvirtuándose así los objetivos propuestos (encontrar un hacer particular que represente a ese sujeto).

Propuesta.
Teniendo en cuenta lo anterior es que pensamos en la importancia de enmarcar dichas actividades en un taller específico de vestuario y escenografía que plantee desde el inicio un trabajo articulado con el taller de obrajes y el de aguditos producciones. Ofertar un taller de dichas características permite en-causar el interés de los usuarios en dicha producción.
*El Taller de vestuario y escenografía contará con un espacio de taller los días viernes de 13 a 14.30hs.:
*Además la coordinación de este taller asistirá los martes de 14 a 15.30hs. al espacio de Aguditos Producciones que requiere función de vestuario y maquillaje en su nueva propuesta.

La moda es un disfraz social……
Existe una estrecha relación entre la construcción del sistema de las apariencias y las necesidades que tienen las sociedades en sus diferentes etapas históricas. Así como la simbiosis que genera el vestido, el cuerpo, la sociedad y la naturaleza van a conformar discursos coherentes para enfatizar las diferentes ficciones sociales.
Cada contexto sociocultural influye en la forma de sentir el propio cuerpo, de percibirse a si mismo y a los Otros y en la manera de representarlos en el arte. Esta representación de la espacialidad compartida es la que permite en diferentes épocas y sociedades la peculiar coherencia en la relación cuerpo vestido. Decorar el cuerpo es una de las motivaciones principales del vestido, sin desestimar al pudor y a la perfección. La finalidad de la decoración es embellecer la apariencia física. Al actuar la decoración sobre el cuerpo consiente o inconscientemente, se produce el cuerpo estético, el cuerpo sano, el cuerpo deportivo o intelectual.
Consideramos esto como marco desde el cual pensamos en esta propuesta la importancia de la función del vestuario en la cultura.
La particularidad de la población con la que trabajamos padece serias dificultades respecto de la construcción del propio cuerpo. Consideramos que los aportes de este Taller son herramientas de vital importancia para el trabajo con este tipo de padecimientos. Ya que El vestuario y la escenografía funcionan como soportes que permiten armados. En la psicosis el vestido vestuario hace cuerpo, lo produce. Vela lo caótico y permite una contrucción.
Poder construir una escena…
Se entiende por escenografía todos los elementos visuales que conforman una escenificación, sean estos corpóreos (decorado, accesorios), la iluminación o la caracterización de los personajes (vestuario, maquillaje, peluquería); ya sea la escenificación destinada a representación en vivo (teatro, danza), cinematográfica, audiovisual, expositiva o destinada a otros acontecimientos .
El concepto de puesta en escena es un concepto utilizado por los teóricos del teatro, cine y la televisión. En resumen, se puede decir que es el momento que coincide con la entrada y salida de los personajes al marco de escena.
Literalmente, la puesta en escena se refiere a la composición del escenario (en teatro) o del plano (en cine y TV), es decir: en qué lugar del escenario (en teatro) o del encuadre (en cine y TV) se coloca cada elemento y cada intérprete, además de los movimientos que efectúan los actores dentro del escenario o del encuadre. Este conjunto de movimientos, que se orquestaría como una coreografía, puede ser labor del director o del ayudante de dirección (en cine y TV) si se trata de secundarios y figurantes. Con lo que «puesta en escena» vendría a ser un sinónimo de composición pero aplicado al entorno audiovisual.
Por extensión y por influencia del idioma francés (que, en ocasiones y de forma arcaizante, utiliza la expresión metteur-en-scène para referirse al director de cine) se utiliza hoy en día para hacer referencia al hecho de que todo lo que aparece en imagen está supeditado a la voluntad del director o realizador. Para ser más exactos, la palabra que se debería utilizar para incluir todo esto es «realización».
Según esta definición más extensa, la puesta en escena hace referencia a la conjugación de esos elementos que conforman la imagen, a saber: decorados o escenografía; iluminación; vestuarios y caracterización; interpretación; sonido.




Objetivos generales.
- potenciar la expresión personal.
- permitir estrategias diferenciadas de acuerdo a las necesidades expresivas de cada uno.
- desarrollar habilidades en el manejo de materiales y herramientas. (COSTURA, BORDADO)(CARTAPESTA,COLLAGE, PAPEL MACHE)
- construir un marco donde llevar a cabo una escena, un lugar en que los propios participantes puedan construir su lugar para la ficción,
- recorte de lo caótico, poder focalizar las diferentes escenas .


Objetivos específicos.
Vestuarios:
- construirse su propio disfraz/ vestuario para el acontecimiento del que se trate en los otros espacios de talleres,
-desarrollar habilidades en el manejo de la confección de prendas para decorar el cuerpo.

Escenografías:
- desarrollar habilidades en el manejo de materiales y herramientas tales como la pintura, el collage, y el armado de objetos tridimensionales.
- Poder pensar en la iluminación y la focalización de la escena...

.
el taller se desarrollara los viernes de 13 a 14,30hs.
coordinado por carina cardone y celina pochettino.
Octubre 2009

evaluacion 2008.crsm .TALLER DE EMPRENDIMIENTOS ARTESANALES

Evaluación año 2008
Taller de Emprendimientos Artesanales.


El taller de Emprendimientos Artesanales tiene como finalidad la producción de objetos artesanales para ser comercializados. Este espacio se sostiene desde el año 2004, con diferentes cambios en la coordinación y en los horarios, pero siempre con la misma idea original. Entiendo por Emprender, empezar algo, en este caso que tenga que ver con algún oficio aprendido o por aprehender, Se trata de construir objetos utilitarios, con la finalidad de que vendiendo o regalando estos objetos se produzca algo de un intercambio, ya sea en el circuito comercial : reencuentro con lo social, o del lado de los afectos: mas personal. Se trata de restablecer los lazos perdidos, o no establecidos.
El taller supone un intercambio cultural entre los participantes y con el afuera, sosteniendo la diversidad de producciones, se muestra a los otros la producción propia; Organizando salidas a ferias y a locales comerciales, donde los participantes puedan encontrar un modelo estético que copiar. Y enredándose de a poco, en la trama social.


Funcionamiento.
Durante el año 2008, el taller tuvo un funcionamiento de 2 encuentros semanales de 1hora 30 minutos. Los días martes de 14hs a 15.30hs y los días viernes de 10.30hs a 12hs.
Durante este periodo contábamos con 4 acompañantes, 2 coordinadores psi: Carla Giribone, Marcia Reitich; Hugo Boggio y mi coordinación técnica: Carina Cardone. Esto se debía al exceso de población que acudía a los talleres, las más de las veces, optando por el taller solo para entretener su tiempo. Esta superpoblacion de asistencia al taller complica las producciones individuales. Ya que algunos participantes que ya tienen un proceso de producción especifico, no se les puede brindar el acompañamiento adecuado. .
El lugar donde funciona el taller, es un Centro Cultural, que, queda por fuera del hospital, los participantes que están internados en la institución, deberán tener permiso de los profesionales de su equipo para poder asistir. También hay participantes externados o derivados de consultorio externo.
Trabajamos en un aula del centro cultural denominada SUM: salón de usos múltiples, donde hay 2 mesas grandes, 3 chicas, 3 maquinas de coser, sillas. Cuenta con amplias ventanas, y una buena iluminación eléctrica
Contamos con un depósito de materiales, es un cuarto que queda dentro del SUM, donde se encuentran estanterías. En diferentes cajas de cartón se ubican los materiales según su género, y donde cada participante que ya tiene una producción posee una en la que figura su nombre, Esto permite poder encontrar un “lugar” donde ubicar su producción personal. Existe también una repisa destinada a los objetos inconclusos que no se pueden guardar, porque están recién pintados, o para a los participantes que suelen venir esporádicamente al taller, que no tienen continuidad y no llevan un proceso en su producción. Recién cuando vemos que esta teniendo una continuidad ya sea con un material u objeto determinado o simplemente el acudir al taller y practicar técnicas diferentes, se le arma la caja para ubicar su producción. Esto también facilita la organización del taller.
A la hora correspondiente, se abre la puerta principal, donde ingresan los participantes que pueden venir solos y los externados. Una de las coordinadoras psi, va al hospital a invitar, y acompañar a los pacientes que no pueden salir solos, ya sea por su motricidad o por prescripción del equipo correspondiente.
Al entrar al salón se ubican en lugares destinados al material que se va a utilizar. Una mesa grande esta destinada al trabajo con maderas y pinturas, otra se utiliza para la costura muñecas, carteras, peluches. Se trata de agrupar a los participantes por afinidades de materiales. Cada uno busca su caja correspondiente donde tiene su producción y comienzan a trabajar.


Producción y materiales.
Estas producciones que fueron instalándose en el taller a través del tiempo, no se propusieron por azar, ni por afinidad con los materiales de los coordinadores. Esto devino de elecciones que hicieron los participantes en salidas programadas que se estuvieron haciendo en el año 2005-2006,a locales comerciales de la ciudad y a ferias, se investigaba con que producción les interesaba trabajar y se buscaba alguien de la comunidad artesanal, para que los participantes tengan un contacto mas cercano con un productor real. La construcción de muñecas soft, que fue una experiencia que se llevo a cabo en el año 2006, quedo instalada y con el tiempo fueron transformándose, por apropiación de las participantes de la técnica, en peponas, gorditas, y muñecos de diferentes formas.
Los materiales que se utilizan para el armado de estas muñecas son recortes de telas, vellón, agujas e hilo especifico, y la maquina de coser. Los recortes de telas son donaciones que se consiguen de diferentes cederías o de productores personales.
La producción de cajas y porta llaveros, También fue elección de una participante de copiar unas cajitas que originalmente se construían en cartón, que también devino de una salida en el año 2005, con el tiempo se evalúo que era un proceso interesante para seguir trabajando, y se comenzaron a construir en madera. Esta actividad, que tiene un proceso de construcción en común, y lleva determinado tiempo de armado, también brinda la posibilidad de poder ornamentar con la estética propia del productor. Los maderas que se usan para construir cajas, son recortes de maderas, que también son desechados por una maderera. Se utilizan pinturas, colas vinílicas, pinceles. Para ornamentar se utiliza elementos varios, plasticota con givre, lentejuelas, hilos, lanas, porcelana fría.
También hay producciones diferentes a estas dos ramas, que tienen que ver con conocimientos adquiridos con anterioridad por los participantes, o con las ganas de hacer propia del productor, siempre intentando que se produzca con los materiales antes descriptos. Como por ejemplo: carteras de tela, porta fotos, llaveros en porcelana fría, bijoutery, se trata de acompañar el hacer para que algo de lo propio aparezca.


Ventas y salidas.
Cuando los objetos están terminados, se le pregunta al productor si lo va a vender y cual es el costo de este, casi siempre es un tema a trabajar: el de poner precio a su producción, algunos participantes deciden venderlo por su cuenta o regalarlo y otros no saben como.
Trabajamos con determinados lugares comerciales donde podemos ubicar estos objetos que quedan en consignación hasta ser vendidos. Se trata también de que los productores puedan ubicar ellos mismos los lugares donde producir el intercambio, si esto no sucede, se lo acompaña en esta tarea. Se hacen salidas a estos locales donde ellos puedan hablar personalmente con los comerciantes, como así también ver la oferta de mercado.
Estos lugares por el momento son: El centro de producción Pomelo en el patio, y Sahuira un local de objetos que se encuentra en la zona centro donde además de brindarnos este servicio gratuito, porque ellos no se quedan con ningún porcentaje de la venta, este año se les ocurrió armar una vidriera temática solo con los objetos de los talleres..Esta fue una experiencia enriquecedora y una actividad diferente. Se les contó a los participantes la propuesta y se busco un nombre para la producción, ellos propusieron diferentes nombres y por medio de una votación se eligió, se llamo “ideas abrillantadas”. Desde la coordinación se sugirió, no hacer ningún alegoría a la locura, ni a la salud mental, ya que no necesariamente tenían que posicionarse como un grupo de locos, sino como un grupo de productores de artesanías.
La construcción de la vidriera se llevo a cabo conjuntamente con el taller de reciclado que también lleva objetos para la venta, y concurrieron cinco participantes.

Se programaron salidas ferias de artesanías, el día 12 de septiembre “Feria internacional de artesanía”, realizada en la sociedad rural de rosario. Donde acudieron nueve pacientes y cuatro coordinadores. “Feria nacional de artesanos” que tuvo lugar en el patio de la madera, donde participaron ocho pacientes y tres coordinadores.


Festejos
Desde el dispositivo cultural, se organizan dos eventos anuales que tienen ver con tradiciones culturales establecidas en la sociedad.
“El día de la primavera” se organizo desde el dispositivo y con la ayuda de algunos trabajadores. Este año la propuesta fue, una pintada de un mural, donde participaron los pacientes y los trabajadores de la institución, y una plantación de de flores, se compraron plantines, que plantaron los pacientes y algunos trabajadores.
El evento se realizo en el patio del hospital.
“La fiesta de fin de año” ya reconocida por la comunidad donde se expone lo producido en los diferentes talleres, musicoterapia, emprendimientos artesanales, reciclado y deportes y recreación, vienen bandas de música y espectáculos de la cultura en general. Este año además se realizo un desfile de moda con las participantes de un curso de corte y confección dado en septiembre y octubre.


Propuesta anual
El taller de Emprendimientos Artesanales, sigue siendo un lugar de producción de objetos para el intercambio, se proponen algunos cambios en el ingreso de los participantes al taller, es decir, este taller estará mas orientado a la población con mas recursos para la producción y venta. Ya que como existen otras ofertas de talleres, este va a ser más especifico en la propuesta original.
Mi propuesta además, es participar en las entrevistas y hacer un trabajo de admisión que contemple lo estético como primordial, para saber que afinidad particular encuentran los participantes con las manualidades, con el arte; si tienen un recorrido en alguna de estas áreas o si simplemente están interesados en ellas; también para saber con que motricidad cuentan porque este taller devino con una especificidad a la que no todos los pacientes pueden acceder.
Esto también permitiría que la población de participantes se reduzca y poder tener un acompañamiento mas personalizado.

Considero como parte imprescindible en el proceso de producción organizar salidas mensuales, con los participantes del taller, a lugares de la cultura. Esto se considera necesario para poder buscar en la oferta comercial, objetos disparadores de significaciones y que se puedan tomar como modelos para su producción personal.
Debido a que mi carga horaria actual no me permitiría hacer estas actividades, sugiero se tenga en cuenta mi pedido de disponer de más horas, para poder acompañar esta parte importante del proceso de producción.
Si esto no fuera posible propongo que se considere la posibilidad de disponer de horas de acompañantes terapéuticas para que esta parte del proceso de producción no quede sin realizarse.

Se propone hacer un registro fotográfico y construir catálogos de objetos para los pacientes que no tienen permisos de salida o para aquellos que todavía no se pueden incluir en la trama social.

Poder contar con un presupuesto anual para la compra de materiales, viáticos de salidas, eventos, esto se podría realizar en diciembre del corriente año, para poder proyectar con que dinero disponemos para hacer actividades culturales.

Se va a sostener un taller semanal, los días martes de 10.30 a 12hs y un espacio de retrabajo semanal con los coordinadores psi del dispositivo de asistencia en talleres y con los terapeutas de cada participante.

2007-IX CONGRESO NACIONAL DE MUSICOTERAPIA Y ENCUENTRO CHUBUTENSE DE SALUD MENTAL

IX CONGRESO NACIONAL DE MUSICOTERAPIA Y ENCUENTRO CHUBUTENSE DE SALUD MENTAL
Presentación de la experiencia de un Dispositivo de Asistencia Clínica en Talleres en Salud Mental
La Institución: Reseña histórica.
El Centro Regional de Salud Mental “Dr. Agudo Ávila” es uno de los tres hospitales públicos monovalentes en salud mental de la provincia de Santa Fe, está ubicado en el macrocentro de la ciudad de Rosario y atiende la demanda proveniente de dicha ciudad y de sus alrededores.
El centro, conocido como “el Suipacha”, por ser el nombre de la calle en donde se ubica; se encuentra frente a la facultad de Ciencias Médicas, y en sus inicios era un hospital-escuela. Desde 1991 el CRSM depende de la provincia de Santa Fe, ya que es el único agente de salud monovalente (en salud mental) de la zona VIII de salud (la provincia se divide administrativamente en ocho zonas sanitarias).
El CRSM es una construcción de principios de siglo -1927- que cuenta con dos pabellones, una guardia nueva (de 2007 que aún no está en funcionamiento), un comedor y jardines amplios con mesas. Ocupa una manzana y cuenta con 4 ingresos.
En el edificio de entrada (de 3 plantas) se encuentran los consultorios externos, el archivo, la administración, la dirección, el área de trabajo social, el área de personal, la farmacia y el área jurídica. Por una puerta se pasa al jardín, enfrente se encuentra el pabellón 2, a la derecha los pabellones 3 y la guardia, tanto la transitoria como la que está por inaugurarse (con las camas de tránsito).
Por la entrada lateral, funciona el Centro Cultural que cuenta con un salón de usos múltiples, una oficina, una cocina y un depósito. Hasta principios de este año funcionaba también una biblioteca popular, que ha suspendido sus actividades. En esta área cultural es donde se desenvuelven algunas de las actividades propias de los talleres.
El devenir cotidiano de un paciente internado en la institución está muy marcado por la urbanidad: salidas y entrada del y al hospital forman parte del tratamiento, los paciente piden en la calle, la cercanía con facultades y con un hospital general hacen que sea una zona muy transitada.
Desde el año 2000, se viene sosteniendo una política de gestión que ha impulsado cambios sustanciales, no sólo en la fisonomía y arquitectura (de las enormes habitaciones pabellonadas se pasó a boxes con dos camas, se construyeron offices de enfermería en todos los pisos, se mejoró el comedor, se arregló la humedad de techos y paredes) sino también en cuanto a lo clínico: se conformaron equipos interdiscplinarios (trabajadores sociales, psicólogos, psiquiatras, abogados, médica clínica, nutricionista) y se sostienen actividades colectivas, tanto dentro como fuera de la institución. En este marco se ubican los talleres, en cuyo equipo de trabajo se incluyen: profesor de educación física, musicoterapeuta, artista plástica, comunicador social y terapista ocupacional.
En resumen, el CRSM, actualmente, cuenta con los siguientes servicios: internación, consultorios externos, guardia interdisciplinaria, asistencia en espacios colectivos y asistencia domiciliaria.
Propuesta 2007 del Dispositivo de Asistencia en Talleres
El dispositivo se compone de varios espacios que se ofrecen a los usuarios del CRSM en consultorios externos y en internación. Las actividades se desarrollan en dos ámbitos diferenciados: el comedor, en el área de internación, y el Centro Cultural.
Los talleres que funcionan en la actualidad son: Musicoterapia, Reciclado, Emprendimientos Artesanales, Recreación y Deportes, Radio.
La orientación del dispositivo es que los talleres se constituyan en espacios de alojamiento subjetivo, colectivo, que posibilite la producción, las más de las veces, singular.
Describimos brevemente los talleres que no están presentados en este trabajo.
Reciclado: es un espacio de actividad artesanal donde se trabaja con diversas técnicas propias del reciclado (reciclado de bijouterie, papel, telas, cajas). Se trabaja en internación y en el centro cultural, con materiales diferentes. Este año, se ha realizado en el barrio una campaña de recolección de materiales reciclables.
Radio: tiene la forma de micros de humor, los micros se constituyen colectivamente a partir de propuestas de los participantes quienes improvisan y graban la escena; luego, las grabaciones son editadas en micros de cinco minutos que se emiten una vez por semana por FM Universidad. El grupo radioteatral “Aguditos en sintonía” se ha constituido como autor de los micros.
Recreación y Deportes: se ofrecen dos espacios, uno para la internación, vinculado al deporte y los juegos; el otro, toma la forma de caminatas, también para quien están internados pero más vinculado al cuidado del cuerpo y a las salidas. Esta última propuesta se articula con otras instancias institucionales: enfermería, ropería, nutrición.
Presentación del Taller de Emprendimientos Artesanales
El taller tiene como finalidad realizar actividades que impliquen el oficio manual, la creatividad y la sensibilidad estética..
No sólo está pensado en relación a la formación, sino más integralmente supone la propuesta de que lo producido dentro el taller sea comercializado propiciando restablecer los lazos sociales perdidos, transmitir técnicas de oficio para su futura comercialización, con el fin de incorporarlos nuevamente a la sociedad.
Objetivos:
1- Crear un espacio donde se brinde capacitación y formación para gestionar proyectos propios y creativos que revaloricen el trabajo artesanal.
2- Planificar gastos, tiempo invertido, ganancias, como así también la presentación del producto terminado.
3- Acompañar en la etapa de comercialización.
Fundamentación:
En toda producción cultural, en todo acto creador debemos tener en cuenta un texto, esa producción y el acto mismo de crearla; y a la vez un contexto dado por las condiciones materiales, socio históricas, económicas, políticas e ideológicas en las que surge esta obra.
Un objeto artístico emerge siempre de un contexto determinado y determinante y se constituye como un intento de respuesta coherente y significativa a las necesidades que están presentes en ese tiempo histórico. Cada producto constituye en sí mismo una afirmación y una referencia a lo real, una producción de sentido que funciona como un todo invisible.
La obra cultural es una respuesta de un grupo social a sus condiciones concretas de existencia, de los miembros de una organización social a los interrogantes de una época. La producción artesanal permite socializar las experiencias individuales construyendo un capital cultural genuino.
Desde ese lugar el arte abre las puertas para que tomando las experiencias humanas construyamos proyectos de Acción que conduzcan a una interacción social.
Teniendo en cuenta que todo objeto tiene que circular, voy a hacer una diferenciación en el modo de circulación y legitimación del objeto artístico y el objeto artesanal.
- el objeto artesanal es legitimizado por las ventas y su circulación es comercial: comercios, ferias, etc.
- el objeto artístico es legitimizado por los críticos de arte y su circulación es en museos, galerías de arte, etc.
La idea sería brindar una asistencia situándose como productora de arte, dándole crédito a las personas mediante el reconocimiento de sus capacidades y la creación de condiciones necesarias para que ésta capacidad se pueda implementar, utilizar y transformar en algo coherente y real.
Las condiciones propuestas por el dispositivo implican un lugar determinado, una hora acordada y materiales necesarios para la producción. Esto hablaría del marco general del taller posibilitando una instancia de producción singular de cada sujeto que asista.
El proyecto no consiste en trabajar sino en emprender. Etimológicamente emprender significa: empezar una obra o empresa especialmente cuando es de cierta importancia. Tomar un camino con resolución de llegar a un punto.
Es para restituir la confianza y el respeto de sí, la integridad y la complejidad de las personas; porque la libertad, la autonomía y la responsabilidad crecen con el uso.
Si se trata de trabajo lo importante no es la disciplina, la fatiga, el sacrificio, la privación, sino la invención, el riesgo, el placer de hacer, el valor agregado que se produce para sí y para otros.
Una asistencia que emprende tiene mucho que utilizar del mercado. Se sabe que el mercado excluye a ciertos sujetos, pero el mercado no es solo eso y sigue siendo un instrumento (muy imperfecto) de democracia y civilización. El mercado crea sujetos porque alimenta intercambios, encuentros, experiencias.
La propuesta es crear intercambios económicos y sociales posibilitando el emprendimiento de actividades artísticas.
Durante el 2007, la propuesta del taller es de un funcionamiento dos veces por semana, en el área cultural, con una coordinación doble: una tallerista que porta un saber específico sobre las técnicas artesanales y un psicoanalista que acompaña al marco de la actividad.
El taller se desarrolla en el salón de usos múltiples, donde se disponen varias mesas diferenciadas por la actividad y los materiales que ésta requiera, disponiéndose materiales de uso común en una repisa o en el depósito. Cuando un participante llega por primera vez al taller, se le presentan objetos terminados y/o materiales, según sus intereses, para que cada sujeto elija con qué quiere trabajar.
Se trata de sostener la diversidad con respecto a la elección del material con el cual se va a llevar a cabo cada producción individual.
Desde las primeras reuniones, los materiales generan curiosidad; los investigan, los conocen y se familiarizan con ellos para, después, poder escoger, según su singularidad, lo que más le cause placer hacer. Esto lleva un tiempo de construcción de diferentes objetos hasta encontrar uno que sea significativo para el sujeto, para después poder despegarlo y comercializarlo.
Se pueden desglosar cuatro pasos:
1) Investigación de los materiales
2) Construcción de objetos varios
3) Apropiación de un objeto estético
4) Despegue y comercialización.
En muchas ocasiones, paralelamente al momento de investigación de materiales y a la construcción de objetos varios, los participantes deciden obsequiar los productos o intercambiarlos, sin llegar a la venta. Estos pasos no son lineales y se trata de acompañar a cada uno en el recorrido que pueda hacer.
Teniendo en cuenta que el taller apunta a la inserción en la comunidad, también se realizan invitaciones a artesanos que transmiten su saber en el marco del taller. Por otra parte, desde hace un año se realizan salidas regulares a espacios de venta de productos artesanales en la ciudad. Finalmente, los productos de los talleres son llevados, por los propios productores, a negocios diversos para su venta, a fin de generar un vínculo real con la comercialización.
Presentación del Taller de Musicoterapia
El área de Musicoterapia del Dispositivo de Asistencia Clínica en Talleres, comprende espacios colectivos y singulares. La oferta del año 2007 consiste en:
Un Taller semanal de musicoterapia que tiene lugar en el sector de internación (se realiza en el comedor), dirigido a la población que se encuentra internada y a quienes reciben en el CRSM asistencia diurna.
Otro Taller semanal que tiene lugar en el salón de usos múltiples del centro cultural, que se oferta a quienes están internados y cuentan con permisos de salidas (que se trabajan con los terapeutas) y a quienes han encontrado en el dispositivo un espacio de producción y eligen sostenerlo luego de su externación. Dentro del marco de este taller se programan y realizan invitaciones a agentes de la cultura (docentes, bailarines, músicos) tomando los intereses de los participantes y tratando de posibilitar la ampliación de la producción.
Además se arman espacios singulares, también teniendo en cuenta los intereses de los participantes. Estos espacios no tienen la forma predefinida de sesión individual de musicoterapia, sino que toman la forma de las propuestas de producción de los participantes. Uno de estos, por ejemplo, tomo la forma de un día de ensayo para los cantantes, donde cada uno de los interesados tiene su bloque horario para preparar una presentación para la fiesta de fin de año. (Se utilizan técnicas de vocalización, se elige el vestuario, se trabaja sobre la expresividad de cada tema, etc.).
Otro de estos espacios es el que sostienen Telma y Louise y pensamos tomar esta experiencia para contar…
Telma y Louise
Compañeras de internación, ambas llevan mas de 20 años en el CRSM.
Telma transcurre sus jornadas en la calle, pidiendo, siempre en la misma esquina o en el pabellón, tomando mate con sus compañeras.
Louise no sale del pabellón casi nunca, ni para acudir al comedor. Su estado físico no es saludable, hace algunos años se le ha diagnosticado diabetes, a ello se le suma el sobrepeso, glaucoma y hábitos sedentarios.
Una y otra vez las hemos invitado, en el intento de armado de algún espacio que las aloje y permita el trabajo de sus padecimientos. Estos intentos han tenido poco asidero.
En mayo de 2007 la invitación se realizó a Louise y tomó la forma, tal como ella lo definió, de “reunirnos a escuchar música”, más precisamente Joaquín Sabina. Esto es efecto del trabajo de la invitación, que nos llevó a una indagación en sus gustos y a un estar alerta a lo que podía ser convocante para ella. De allí que se consideró la posibilidad de un espacio singular en el marco de la producción de Musicoterapia.
La apuesta: tirar de los hilos de su interés. El hilo se tensó, Louise acepta…siempre anteponiendo el estribillo: “…si no me muero hoy, el jueves voy…”.
El primer jueves de la cita convenida, se entusiasma…parece estar esperándonos.
Telma, quien suele compartir el mate con Louise, está con ella y es invitada también. La invitación esta vez (para nuestra sorpresa) tiene asidero.
Telma no participa de otros talleres, pero desde el año 2004 se viene realizando un trabajo de restitución respecto de sus lazos familiares. Durante los 20 años que lleva la internación estos han sido escasos y dificultosos. Consideramos que este trabajo ha facilitado, al modo de antecedente, el armado de este espacio. Así como con Louise el lazo creado con las coordinadoras durante las sucesivas invitaciones ha facilitado su inclusión.
Ese primer jueves compartimos un recital (formato dvd) de Sabina.
Sus semblantes cambian ante la imagen del cantante, quien recibe piropos y propuestas. Durante el recital, surgen relatos de algunas de sus historias amorosas. Nos cuentan anécdotas de su de juventud.
Se arma otro espacio que alterna con la escena hospitalaria. Con claridad hablan de volver allá refiriéndose a la zona de los pabellones, luego que descansaron un rato.
Cada jueves el entusiasmo está presente y no hay rodeos, ni necesidad de insistencias para que acudan a la cita cada vez que se las invita.
Los gustos musicales compartidos por ellas funcionan armando la escena cada vez. Realizan una lista, para los próximos encuentros ubicando lo que quieren escuchar: Charles Aznavour, Palito Ortega, Elvis Presley, Los del Suquía.
Algo de la alteridad, lo que no funciona en la psicosis, es puesto en juego en este dispositivo. Una escena y otra, la hospitalaria y la vinculada a la música en relación a sus historias amorosas. La duplicación de lugares ha funcionado para que un intercambio se produzca y se construye así algo del lazo que anuda. Lazo, con nosotras, testigos depositarias de sus historias, lazo entre ellas, quienes comparten historia de hospitalización pero también historias románticas y traviesas de las que gustan dar testimonio. Estos son momentos en los que lo loco queda a raya. Louise al terminar el encuentro dice más de una vez refiriéndose al hospital “bueno… ahora volvemos al purgatorio…” Se evidencia que ha estado en otro lugar.
Cuando ellas arman sus relatos, sus padecimientos quedan acotados y lo simbólico parece ordenar. Aparecen en sus relatos los racontos del padecimiento, de lo invadido, lo loco pero pudiendo poner una distancia, con las historias de amor y juventud. Esa distancia aparece cuando pueden contar sus experiencias con el electroshock, ubican que estaban mal, hacen chistes con haber estado locas…ubican los episodios que desencadenaron sus crisis e historizan respecto de ellas.
¿Qué elementos de la conformación del dispositivo ofrecido han posibilitado este tratamiento del padecer?
¿Cómo puede esto conformarse en una herramienta de ellas? ¿Cómo propiciar que haya otros espacios, que ofrezca la cultura, que produzcan efectos vitales? Esto nos enseña acerca de una función posible como trabajadoras. Nos ubica respecto a los recursos con los que contamos, a partir de escuchar un interés. Ofrecer un espacio: sala íntima, un tiempo regular: un encuentro por semana, que se diferencia de los tiempos hospitalarios, el material musical de su gusto.
Cada vez se renueva el compromiso de un nuevo encuentro, arma una irrupción en el tiempo institucionalizado, que les permite otro modo de habitarlo. Si bien los encuentros son regulares, se posibilita otro tiempo, el de su historia.
El sostenimiento sistemático de estos encuentros, se da al modo de la celebración. Hay cuestiones que se repiten, propiciando un alojamiento. Rituales propios de una celebración. Cada encuentro, una de nosotras va a buscarlas al pabellón, y las acompaña al recinto del centro cultural, para esto atravesamos el patio y la puerta que separa el hospital del centro cultural. Aunque es la hora de la siesta y la mayoría de las veces están durmiendo, generalmente se disponen a participar. En el trayecto aparecen varios curiosos que pretenden acompañarnos pero ellas se encargan de mantener en reserva la actividad que están por realizar. Al llegar, la musicoterapeuta recibe con el recinto armado, que consiste en crear las condiciones, al modo de los preparativos de la fiesta, para que los participantes de la misma se sirvan de ellos.
Rosa - Musicoterapia
Rosa llega a la institución acompañando a Abril, su hija. Abril es paciente desde hace varios años, tiene un diagnóstico de debilidad mental, ha alternado entre las internaciones y vivir con su madre en pensiones.
Durante el funcionamiento de los talleres, Rosa no era admitida en los mismos, que aparecían como un espacio sólo para Abril. Rosa se refiere a Abril a partir de su discapacidad, desde sus imposibilidades y de lo que tiene que hacer por ella; al constituirla como discapacitada, Rosa aparece como quien sí puede.
Rosa comienza a participar del taller junto con su hija enunciando que viene a acompañarla, como madre, sin incluirse como participante y señalando su exterioridad respecto del taller. Esto dificultaba el trabajo con su hija; se hacía casi imposible llegar a ella.
A raíz de su insistencia en quedarse, desde la coordinación del dispositivo, se cambia de estrategia y se decide invitarla y atender a su inclusión, trabajando con ella como una participante de los talleres (no sólo en Musicoterapia, sino también en artesanías, deportes, etc.).
En un comienzo, se vestían y peinaban las dos iguales, Rosa se aseguraba de que así fuera. Julia es internada a raíz de varias crisis en la pensión y en el taller de danza. En estas crisis se le jugaban cuestiones con su madre, sintiéndose amenazada. Coincidiendo con esta internación, se produce la admisión de Rosa en los talleres y empieza una etapa de separación entre ambas: Rosa cambia su color de pelo, se visten diferente, y se integra al taller como participante.
En un principio, ella imponía lo que quería en ese momento (qué canción se hacía, quién cantaba), esto se producía hacia Abril y hacia el resto, enojándose cuando no se respetaban sus imposiciones. Buscaba aliados en otros participantes y en la musicoterapeuta. Hablaba constantemente, sin poder escuchar las producciones de otros.
Aparece un segundo momento en el que participa sin traer a Abril. Sus recorridos en el taller comienzan a ser independientes, ya no busca a Abril, sólo algunas veces nos pide que la busquemos nosotras.
Se constituye un interés propio de Rosa. Comienza a ocupar el lugar de asistente de la musicoterapeuta, dándose funciones específicas tales como abrir y cerrar el taller, anunciar eventos. Utiliza el micrófono para poder marcar esta nueva posición.
Se constituye un tercer momento en el que Rosa se ubica como una participante más pero vuelve a necesitar a su hija para imponerle una producción.
En este recorrido, ha podido variar sus gustos, incluyendo lo nuevo; al principio sólo quería escuchar folklore, hoy acepta cualquier ritmo y hasta ha adquirido sendos cds que trae a cada encuentro y comparte con los demás participantes; coincidentemente, puede escuchar y seguir la producción de otro. Sin embargo, cada vez que está frente a su hija, persevera en lo automático, repetitivo y estereotipado (quiere que cante solamente las canciones que ella le enseñó). Pero lo interesante es que desde hace casi un año no trae a Abril.
Comienza a multiplicar a los otros que acompaña a que se incluyan. Se ubica como quien genera ciertos logros en otros (cuando baila con alguien que no accedía a hacerlo, lo marca como un logro a título personal).
El dispositivo le presta un encuadre, se ofrece como forma de regular sus fijezas e imposiciones. Ha podido en este encuadre generar una amplia producción.
Rosa se muestra como portadora de un saber. Se presenta como artista en sus pedidos y demandas, hace funcionar a quienes la rodean como asistentes. Esta posición, si bien la habilita en la producción, tiene de la fijeza, no escucha señalamientos acerca de la misma. Las coordinadoras aparecen para ella como servidoras y los participantes como público.
Ella cuenta con muchos recursos: rítmicos, melódicos, corporales pero existe una dificultad en relación a la memorización y enunciación de las letras de las canciones que elige. Esto genera preguntas en la coordinación del Taller respecto de cómo intervenir en relación a sus producciones, ya que Rosa manifiesta su interés de mostrarlas en distintos espacios.
¿Desde qué lugar pedirle que aprenda las letras de las canciones?
Es tomando su interés y la exposición que ella propone, que la coordinación se plantea acercarle las herramientas necesarias para la optimización de su performance.
Pensando en el producto creemos que es importante que no se exponga al ridículo, que pueda su producto tener mínimas condiciones que hacen a una presentación.
Pensando en el proceso consideramos importante trabajar sobre la fijeza de su posición, ya que ésta dificulta los lazos con otros.
Rosa - Emprendimientos Artesanales
Cuando Rosa llega al taller de Emprendimientos Artesanales en 2004, teniendo en cuenta su recorrido en los otros talleres, se sostiene la separación con su hija a través de propuestas de trabajo y espacios diferenciados para cada una. Se las ubica en mesas distintas y se les hace ofertas diferentes: pintura para Abril y bijou para Rosa.
Actualmente, Rosa se ubica como participante del taller aunque su hija hace más de un año que no concurre.
Desde la coordinación se le ofrece una cantidad estándar de materiales apuntando a la autonomización del proceso de producción y venta, a fin de a acotar su demanda excesiva de materiales. Rosa tiene una posición de demanda imperativa y constante hacia otros, todos tienen que darle, siente que los otros están obligados a proveerle las cuestiones básicas de la vida (comida, ropa, materiales, hospedaje, etc.).
Rosa elige, entre las ofertas del taller, el armado de bijouterie. Hace pulseras y collares que decide vender por cuenta propia. Se sirve del taller para la construcción de una producción que puede ubicar en los recorridos que ya tiene armados: comedores comunitarios, parroquias, espacios de beneficencia (Caritas, por ej.).
En estos recorridos de venta, alguien le encarga una flor que arma con alambre forrado. Parte de los materiales son provistos por el taller y parte se los compra
Así, hace una serie de flores de papel crêpe con alambre forrado, toma la sugerencia de la coordinación de comenzar a trabajar en tela para realizarlas. Le agrega a las flores cartelitos alegóricos al amor. También incluye esta producción en su recorrido de venta. Vuelve a suceder que, ante un encargo específico de prendedores identificatorios, cambia su producción; continuando con las flores pero va diseñando ella el modelo, a partir de intervenciones desde la coordinación.
Llega un día al taller pidiendo hacer hebillas, transformando los prendedores de tela en hebillas, en una decisión más autónoma. Es decir, pasa de trabajar por encargo a producir una serie de objetos elegidos por ella. Para esto, se sirve de algunos materiales del taller (telas) y compra otros tales como hebillas y brillos.
Retroactivamente, se leen dos cambios importantes:
-de trabajar para el Otro a trabajar para sí
-de pedirle todo al Otro a tener algo propio.
Todo este proceso, que coincide con el último tiempo de su tránsito por el taller de Musicoterapia, duró alrededor de un año y medio, lapso en el que su hija Abril no fue internada en ninguna oportunidad (siendo que se trataba de una paciente con varias internaciones breves anuales). Cada una va teniendo su espacio, diferenciado del de la otra.
Desde hace varios meses, Rosa sostiene el mismo tipo de producción: las flores. En esta producción en serie de hebillas aparecen, por primera vez, algo de los atributos femeninos y de lo propio – no está hecho por encargo, ella se encarga de que ese objeto sea deseado/comprado por otros. Sin embargo, en el recorrido se suceden encuentros que podrían operar como desvíos en su orientación (le han pedido costureros), por lo cual estamos alertas en acompañarla a sostener lo que fue constituyendo como propio. Nuestra orientación es que Rosa no anule el estatuto de hallazgo que tiene el haber encontrado lo que le gusta.

Josefa
Es una paciente de muchos años de internación, en la jerga hospitalaria se la denomina “de larga institucionalización”. Al principio, Josefa iba acompañada con un coordinador, se perdía; tiene exceso de peso, camina lento y su motricidad es compleja. Casi siempre está sonriendo. Se suele quejar de su soledad, pregunta: “cuándo va a venir mi hermano”, le hacemos chiste y olvida enseguida su queja.
A Josefa le gustan los colores, tiene un discurso infantil. Cuando comienza a concurrir a los talleres, sólo quería dibujar: dibujos infantiles, lineales, siempre los mismos motivos: casas, a veces les ponía globos, flores, baldes, soles. Terminaba rápidamente y decía: “ya está”.
Teniendo en cuenta esas producciones, se le ofrece hacer imanes para heladera, teníamos que pensar en algo simple y rápido ya que así eran sus dibujos. Se cortaron maderas (fibrofácil), las prepara con látex para impermeabilizarlas, hay que acercarle los materiales y, cuando se trata de colores, ponérselos sobre la mesa para que elija. Sabiendo de su iconografía preferida (casas, globos, flores, etc.) se le da a elegir con cuál quiere trabajar. Realiza series de diez o doce motivos distintos. Estas imágenes eran simples de ejecutar: la porcelana fría se colorea con acrílico y se hacen pelotitas, lo cual le causa mucho placer hacer, sus gestos cambian, se la ve bien jugando con pedacitos de colores; el siguiente paso es aplastar las pelotitas en la madera, le parece divertido.
Confeccionó muchos imanes que fueron vendidos en lugares a los que nosotros los llevamos. Josefa no ha podido, hasta ahora, realizar el paso de la comercialización por su cuenta. Desde la coordinación, nos ofrecemos a suplementar este lazo que a ella se le dificulta.
Una vez al mes, organizamos salidas programadas a locales comerciales para que los participantes puedan ver las ofertas del mercado y decidan copiar un modelo. Teniendo en cuenta lo importante que en la psicosis no hay una referencia estructural, el modelo aparece como una referencia posible para la construcción de un objeto.
A Josefa la invitamos a estas visitas pero se cansa, no retiene demasiado la información visual. Sin embargo, estos paseos, como se los llama, toman una significación importante para ella en tanto le permiten recorrer la ciudad, conocer otros espacios…
Además, en uno de esos paseos, otra participante decide copiar un ta-te-ti, Josefa dice que quiere jugar al ta-te-ti pero que no sabe. Nos pareció que era tiempo de acompañarla a cambiar la producción (cada sujeto tiene procesos singulares de elaboración de su hacer). La técnica era parecida pero en este objeto estaba más implicada la pintura pincel. Se prepara una madera, se la pinta de un color, se la encinta para marcar las líneas que dividen los cuadrados y se la vuelve a pintar. Sus pinceladas son cortas y parejas. Luego, decora con plasticolas con givré, le gustan los brillos tanto como los colores. Este material le permite dibujar a la vez que pinta. Las piezas son maderitas de palo de escoba cortadas en feta que tienen el mismo acabado técnico. Hizo varios juegos de ta-te-ti (los cuales fueron vendidos).
Actualmente, está haciendo una muñeca sofá, vio una pepona que está haciendo otra participante y quiso hacer una. Esta vez es ella quien elige cambiar. Ya viene y vuelve sola, pregunta por el taller. Se vendieron varios de sus objetos y compró cigarrillos y caramelos, que comió mientras le hacía la sonrisa a su muñeca. No sabemos si aprendió a jugar al ta-te-ti pero sí sabemos que juega cuando produce, hasta podríamos decir que es feliz. Ha constituido al taller como un espacio de alojamiento, lugar en el cual durante un par de horas se aleja del padecimiento psíquico insoportable de ser una paciente de larga institucionalización.

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